Ainpatience


Insoutenable chaleur. Une mouche vrombit à mes oreilles et mes paupières luttent contre le sommeil digestif. L’écran de mon ordinateur n’est plus qu’un lointain souvenir... je pense à la lumière chancelante des derniers rayons du soleil et à la fraîcheur salvatrice des nuits estivales. J’étouffe !

Quartz me tient compagnie lors de nos longues promenades vespérales. Nous nous tenons dans l’ombre des hautes ramures vertes, à l’abri, dans l’inextricable bois de Leyment. Ici, les insectes semblent moins voraces, et la torpeur du soleil est moins accablante. Quand nos foulées nous mènent suffisamment en hauteur, il est possible de voir, dans le lointain, les contreforts septentrionaux du Vercors. Les montagnes me manquent... Quartz n’est plus contraint par les dénivelées auxquelles je l’avais habitué et il avale goulûment les kilomètres qu’il parcourt plus facilement au galop que dans le calme d’un pas soutenu. L’espace ouvert excite son appétit de course et de cavalcades infinies.

Mais déjà se profile à l’horizon la promesse d’incertaines randonnées. Nous sommes venus à pieds... et il nous faudra bientôt repartir.

Quartz, profitant de l'herbe verte du printemps

Commentaires